Connaissez vous la Corée ?

CULTURELa littérature coréenne contemporaine : une nouvelle voix en France
14/05/2025
La littérature coréenne contemporaine : une nouvelle voix en France Depuis que la célèbre autrice Han Kang a remporté le prix Nobel de littérature pour son roman Impossible Adieux, la France commence tout juste à s’ouvrir à la ri...
Lire l'articleLa littérature coréenne contemporaine : une nouvelle voix en France
Depuis que la célèbre autrice Han Kang a remporté le prix Nobel de littérature pour son roman Impossible Adieux, la France commence tout juste à s’ouvrir à la richesse et à la singularité de la littérature coréenne contemporaine.
Connaissant un essor discret mais constant depuis plusieurs années, cette littérature offre une véritable bouffée d’air frais sur le marché éditorial français. Si la Corée du Sud est désormais bien connue pour sa musique et son cinéma, ses romans permettent de découvrir le pays sous un autre angle, en explorant des thèmes aussi variés que la mémoire, la guerre, le corps, le féminisme ou encore l’absurde du quotidien.
Ce nouvel engouement dépasse l’effet de mode. Il témoigne d’un intérêt croissant pour des récits profonds, portés par des voix singulières. Si Han Kang est aujourd’hui l’une des autrices les plus reconues à l’international, notamment grâce à Impossible Adieux, La Végétarienne ou Celui qui revient, Elle n’est pas la seule à faire rayonner la littérature coréenne. De nombreux autres écrivains sont désormais traduits en français, apportant chacun leur ton, leur univers et leur regard sur la société sud-coréenne.
Voici quelques recommandations de romans pour celles et ceux qui souhaitent découvrir la Corée à travers un nouveau médium littéraire :
- Kim Ji-Young, née en 1982 – Cho Nam-joo : Un roman féminist sur la condition des femmes en Corée. Ce roman nous raocnte l’histoire de Kim Ji Young, Née en 1982 qui se met un jour a parler avec la voie des femmes qui l’entoure.
- Celui qui revient – Han Kang : Ce roman retrace le soulèvement de Gwangju de mai 1980, à travers deux perspectives : celle d’un jeune garçon à la recherche de son ami disparu, et celle du fantôme de cet ami, témoin silencieux de l’horreur. Un récit bouleversant sur la mémoire collective et le deuil.
- Lapin Maudit – Bora Chung : Un recueil de nouvelles mêlant horreur, fantastique et satire sociale. À travers des récits dérangeants et originaux, l’autrice explore la condition féminine, les violences invisibles et les dérives du capitalisme. Une plongée dans un univers où le quotidien bascule dans l’étrange.
- Amande – Sohn Won-pyung : Ce roman raconte l’histoire de Yunjae, un adolescent qui ne ressent aucune émotion en raison d’une malformation cérébrale su rson « amande ». Sa rencontre avec Gon, un garçon impulsif et en colère, donne naissance à une amitié inattendue qui bouleverse leur vision du monde.
Ces œuvres sont autant de portes d’entrée vers une littérature encore trop peu connue, mais d’une puissance émotionnelle et symbolique rare. Une manière unique de découvrir la Corée au-delà des clichés et des écrans.
Retour à la liste
CULTURELe Pansori : Art narratif coréen
02/04/2025
Le Pansori : l'Art Narratif Coréen Si vous souhaitez découvrir un aspect unique de la culture coréenne lors de votre voyage, découvrez le pansori, un art traditionnel qui mêle chant, récit et performance dramatique. Inscrit au patrimoine culturel imm...
Lire l'articleLe Pansori : l'Art Narratif Coréen
Si vous souhaitez découvrir un aspect unique de la culture coréenne lors de votre voyage, découvrez le pansori, un art traditionnel qui mêle chant, récit et performance dramatique. Inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, c’est une expérience culturelle à ne surtout pas manquer lors de votre prochain voyage.
Le pansori est une forme de théâtre musical où un chanteur (sorikkun) raconte une histoire en alternant chant, dialogue et gestes. Accompagnée d’un percussionniste (gosu) jouant du tambour, cette performance peut durer plusieurs heures, transportant le spectateur dans des récits émotionnels riches.
Il existait autrefois douze grandes histoires de pansori, mais seulement cinq nous sont parvenues aujourd’hui. Chacune raconte un récit empreint de valeurs et de traditions coréennes :
• Chunhyangga : une histoire d’amour et de loyauté.
• Simcheongga : une fable sur la piété filiale.
• Heungbuga : une leçon de vie sur la générosité et la récompense du bien.
• Sugungga : une satire politique mettant en scène un roi dragon et un lapin rusé.
• Jeokbyeokga : un récit épique inspiré de l’histoire chinoise.
Si vous êtes curieux de découvrir cet art en direct, plusieurs lieux en Corée proposent des représentations accessibles aux touristes :
• Le Théâtre National de Corée (Séoul) : des spectacles réguliers sont organisés, souvent avec des sous-titres en anglais.
• Le Musée National du Pansori (Jeonju) : situé dans la ville considérée comme le berceau du pansori, ce musée permet d’en apprendre davantage sur son histoire.
• Les Festivals de Pansori : le festival de pansori de Jeonju en mai et le festival d’automne de Namwon sont des moments privilégiés pour vivre cette expérience immersive.
Le pansori ne se limite pas à une simple performance musicale : il est une fenêtre ouverte sur l’histoire, la langue et les émotions profondes du peuple coréen. Assister à un spectacle de pansori, c’est comprendre la richesse de la culture coréenne d’une manière inédite.
Si vous êtes en quête d’une expérience authentique lors de votre voyage en Corée, laissez-vous séduire par la magie du pansori, un art où la tradition et l’émotion se rencontrent pour offrir un moment inoubliable !

CULTURETalchum : Danse masquée coréenne
13/03/2025
Le 탈춤 (Talchum) : La Danse Masquée Coréenne Le 탈춤 (Talchum) est une forme traditionnelle de danse masquée coréenne qui mêle théâtre, danse, musique et satire sociale. Ses origines remontent à la dynastie Goryeo (918-1392) et il s...
Lire l'articleLe 탈춤 (Talchum) : La Danse Masquée Coréenne
Le 탈춤 (Talchum) est une forme traditionnelle de danse masquée coréenne qui mêle théâtre, danse, musique et satire sociale. Ses origines remontent à la dynastie Goryeo (918-1392) et il s’est développé sous la dynastie Joseon (1392-1897). D’abord joué dans des contextes rituels chamaniques pour éloigner les mauvais esprits et apporter prospérité, il a évolué en un spectacle satirique exprimant les préoccupations et frustrations du peuple vis-à-vis des classes dominantes.
Le mot 탈 (Tal) signifie "masque", et chaque masque du Talchum a une signification symbolique. Sculptés dans du bois ou du papier mâché, ils représentent différentes classes sociales et types de personnages, tels que : le Yangban (양반), un noble arrogant, souvent ridiculisé pour son hypocrisie et sa corruption ; la Gisaeng (기생), une courtisane séduisante et rusée qui manipule les hommes riches ; le Moine (중), un moine bouddhiste souvent dépeint comme un être hypocrite et cupide ; et enfin le Serviteur (말뚝이 - Malttugi), un personnage comique et rusé qui se moque des élites.
Ces masques sont expressifs et permettent aux acteurs d’accentuer leurs gestes et mouvements pour transmettre leurs émotions au public. Les représentations de Talchum sont généralement accompagnées d’un orchestre traditionnel. Le Talchum a une forte dimension satirique : il critique les travers de la société coréenne, notamment l'hypocrisie des nobles, l'injustice sociale et la condition des femmes. Il servait ainsi de moyen d’expression pour les classes populaires, leur permettant de tourner en dérision les puissants.
Aujourd’hui, le Talchum fait partie du patrimoine coréen et est souvent mis à l’honneur lors de spectacles ou de fêtes traditionnelles coréennes.
Retour à la listeEntre Paris & Séoul
Voyagez à travers la Corée, une destination riche et pleine de surprises,
trouvez la sérenité en Asie.