Cinéma
Nouvelle vague coréenne
Les succès de la décennie 1990 sont appuyés par une active politique de soutien au cinéma. Elle s’illustre entre autres par la création en 1996 du Festival international du film de Busan, partenaire du Festival du film asiatique de Deauville. La fin des années 1990 voit émerger une nouvelle génération de réalisateurs. Hong Sang-soo séduit par la richesse de son observation du comportement humain dans Le jour où le cochon est tombé dans le puits, sorti en 1996. Écrivain un temps ministre de la culture, Lee Chang-dong développe un réalisme social teinté de poésie. En 2010, Poetry obtient le prix du scénario au festival de Cannes. Artiste atypique, Kim Ki-duk montre des personnages entraînés par le flux de la vie dans un style souvent onirique. Son film Pièta est récompensé par le Lion d’or à la Mostra de Venise en 2012. Le cinéma coréen revisite aussi les codes du film d’action : l’efficace Old Boy de Park Chan-wook rafle à sa sortie une série de prix internationaux dont le Grand prix du jury à Cannes en 2004. De l’avis des critiques, le cinéma coréen n’a pas fini d’étonner !