Cinéma
Premiers succès
Dès les années 1980, la virtuosité des cinéastes coréens gagne la sympathie du public. La déréglementation permet l'essor de nouvelles sociétés de production, ainsi que des coopérations avec d'autres cinémas asiatiques, de Hong-Kong, de Taïwan et de la République populaire de Chine. Remarqué au festival de Locarno en 1989, Pourquoi Bodhidharma est-il parti vers l’Orient ? de Bae Yong-gyun est une magnifique parabole qui associe, au coeur des montagnes, un vieux maître du bouddhisme zen, un jeune moine encore peu sûr de lui et un orphelin. La décennie 1990 est marquée par le succès de Im Kwon-taek. Ses fresques narratives à la mise en scène très soignée, telles La Mère porteuse, La Chanteuse de pansori, exaltent l’histoire et la culture coréennes. Ivre de femmes et de peinture obtient le prix de la mise en scène à Cannes en 2002.